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MicroDanse #5

dimanche 29 janvier > 17h
SPECTACLES DÉCOUVERTES / DANSE CONTEMPORAINE / CARTES BLANCHES DANSÉES

Depuis cinq ans, nous vous faisons découvrir trois instantanés dansés. Cette année, Le 140 et Grand Studio s’associent !

Artistes 2022 :

  • Solal Mariotte
  • Benoît Nieto Duran
  • Maxime Cozic

Le principe reste identique, la pièce ne peut excéder vingt minutes, les accessoires et décors ne sont permis que s’ils entrent dans une valise et le spectacle ne peut faire recours à plus de trois intervenants. 


Quelques mots sur les performeur.euse.s

Benoît Nieto Duran 

Danseur / Performer / Chorégraphe

Né à Liège, Belgique en 1990 et est actuellement établi à Liège.

Intègre en 2006 le Groupe « OPB » avec lequel il représente la Belgique à travers le monde pour des compétitions ( Battle ).

Après avoir remporté de nombreux titres en groupe et en solo, tel que l’Award du « Meilleur Breakdancer de l’année 2011 » , il décide de se tourner vers la création pour plus de liberté en terme de mouvements.


Benoît a travaillé avec de nombreux artistes et compagnies professionnelles à savoir ; 

Cie Okus Lab, Opera Royal de Wallonie, Luc Petit création, Franco Dragon, Cie Victor B, HipOrgue, Didier Bouillon et actuellement pour Koen Depreter dans « Tender Men » : pièce contemporaine pour quatre interprètes internationaux ainsi que pour Julien Carlier « Dress Code » pièce pour six danseurs en Bboying. 


Formé en break Dance dés son plus jeune âge, il s’intéresse très vite à la danse contemporaine qui l’amène à développer un langage personnel et atypique, nourri par sa connaissance des différents techniques de danse.
Il a notamment développé une bonne mémoire chorégraphique et une grande faculté d’improvisation.


Il aime jongler avec les énergies et les dynamiques et à une affinité particulière pour la précision du mouvement et la musicalité.

La pièce / Protéiforme

Est-ce le bon choix ? Ce mouvement est il le bon ?
Qu’est ce qui est beau ? Qu’est ce qui est laid ? Et si la laideur n’était pas l’envers de la beauté, mais une catégorie de la beauté ? 

Est-ce que le beau est une finalité dans l’Art ? 


Protéiforme à pour ambition de faire remarquer que l’expression de la laideur est d’avantage liée à l’individualité, tandis que la beauté serait par essence même la quête d’un idéal… Presque Inhumain. 


J’ai l’intention de m’intéresser à la laideur sous différents aspects pour mieux comprendre et vivre une expérience esthétique dansée.

Je compte déconstruire la gestuelle du break-dance extrêmement codifiée. Le mouvement brut comme point de départ pour créer un langage chorégraphique unique.
La quête d’un idéal.

Benoît Nieto Duran 

Solal Mariotte

Solal Mariotte (né en France en 2001) découvre la danse par le biais du Hip-Hop.

Il étudie au Conservatoire d’Annecy puis poursuit sa formation à P.A.R.T.S, il en sort diplômé en juin 2022. 

Il danse dans la pièce « Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones » de Jan Martens avant de rejoindre en 2023 la compagnie Rosas de Anne Teresa De Keersmaeker.

Solal est un jeune chorégraphe. Le jeu, l’improvisation, l’échange pluridisciplinaire et une expression plurielle de soi sont des dimensions qu’il souhaite continuer à explorer aujourd’hui. Il aimerait s’ouvrir à un autre rapport au temps, à un imaginaire plus large, à la poésie.


Maxime Cozic

» Emprise, c’est le thème choisi par Maxime Cozic pour son premier solo. Datant de 2020, la création joue sur un rapport au corps contenu, exigu, empêtré dans des danses au sol empêchant le corps de se déployer. Un travail de maîtrise colossal, marqué par la souplesse du chorégraphe. Emprise ou la danse d’un corps en surtension.

Quand Maxime Cozic arrive sur scène, dans un univers gris, noir et bleu foncé, on se demande à quoi s’attendre. L’artiste semble bloqué dans un espace lumineux en carré. La lumière ne lui fait pas le cadeau de l’éclairer. Statique, il est dans l’ombre. Pour être mieux vu, il doit relever la tête. Et puis, ça commence. À partir de là, le danseur expose la couleur : la chorégraphie sera celle d’une lutte. Sa gestuelle si saccadée peut tendre à dessiner les démons qui composent l’Emprise. On est impressionné par l’extrême souplesse de Maxime Cozic, qu’il met au service de mouvements raides et secs.

Emprise est une danse en tension, en torsion, où poignets et coudes se tordent. Le spectacle est présenté comme une exploration « des gestes qui échappent d’abord au contrôle, qui pourraient trahir par exemple un complexe, et qu’il s’agit tout autant de contenir, de ramener dans la maîtrise d’une modulation des tensions » (dossier de presse). En effet, il est clair que le corps n’a pas d’échappatoire, qu’il est surcontrôlé dans un espace où rien ne doit dépasser. L’espace en carré qui ouvrait le spectacle annonce l’idée de limites. Le danseur est en maîtrise permanente de ses gestes, dont il refoule les libertés. Il y a une impression constante de délimitation. Ainsi, même si la chorégraphie se déploie au cours du spectacle sur toute la scène, ce carré central marque souvent un point d’ancrage vers lequel le danseur revient.

Seul en scène, Maxime Cozic prend toute notre attention et nous entraîne dans ce qu’il raconte.Un univers hip hop qui fonctionneParfois, le danseur ressemble à un objet articulé, comme un robot dans une boîte. Dans Emprise, Maxime Cozy explore les gestes d’un corps à l’aspect mécanique voire électronique grâce à certaines tonalités digitales.

La chorégraphie fonctionne avec l’univers musical hip hop et moderne créé par Jimmy Febvay. Cet accompagnement apporte un rythme soutenu à un spectacle sans mouvements lents.

Du hip hop, l’artiste reprend de nombreux mouvements au sol, qui semblent davantage canaliser le corps dans l’espace. Parallèlement à cette musique, le souffle du chorégraphe est perceptible et accentue un sentiment de dureté imposée. La fatigue de la lutte corporelle comme de la fatigue émotionnelle. «

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