Quelques rêves oubliés
écrit par Oriza Hirata, mis en scène par Camille Panza
- 20.11 > 19h00
- 21.11 > 20h00
Faisant route dans la nuit étoilée, une ancienne chanteuse populaire, son assistante et son manager tuent le temps et se laissent aller à des petits bouts de rêveries suspendues.
Dans le huis clos du wagon, leurs échanges hésitants laissent affleurer des tensions sourdes, des fragments de rêve. Leur conversation charrie des fragments du monde, des drames individuels sans démonstration ni véritable résolution. Dans cet espace “semi-publique”, le cadre réaliste se fissure peu à peu, laissant apparaître un univers sensoriel et onirique.
Au creux de cette nuit de février, des présences fantomatiques surgissent, le temps se dilate, l’espace se trouble.
Tarifs
6€ / 10€ / 15€ / 20€ - PASS 5 / PASS 6Ecrit en 1994 et mis en scène pour la première fois, ce conte cosmique nous plonge dans les interstices du quotidien, entre flottement, silences et mystère.
Oriza Hirata est la grande figure du théâtre contemporain japonais, principal représentant du mouvement du « théâtre tranquille ».
texte: Oriza Hirata / traduction: Rose-Marie Makino Fayolle / mise en scène: Camille Panza / scénographie: Marie-Laetitia Cianfarani / création son: Noam Rzewski / création lumière: Léonard Cornevin / régie plateau: Pierre Mercier / régie général: Daniel Panza comédien·nes : Gwen Berrou, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Noémie Zurletti
production: Camille Panza / ERSATZ / coproductions: Le 140 (Bruxelles), compagnie SEINENDAN (Japon) / Avec le soutien de la Bourse Marie-Paule Godenne, La Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon, KIAC (Kinosaki Arts Center), LookIN’OUT, WBT/D (Wallonie Bruxelles Théâtre/Danse) et le BIJ (Bureau international de la Jeunese) / création au KIAC et au théâtre Komaba Agora (Tokyo) en avril 2017
« Le texte français de Rose-Marie Makino Fayolle (traductrice entre autre de la romancière et nouvelliste Yôko Ogawa) donne aux acteurs une matière vivante et ciselée, dont ils s’emparent avec une sorte de décontraction concentrée et subtile, une souplesse sans molesse. Qui fait à la fois le charme de cette propisition, et sa force d’invitation à bord d’un huis clos ouvert sur l’imaginaire et les corps célestes. » Marie Baudet
« Lenteur, silence, parcimonie d’une parole étrangement significative. Une réussite. » Stéphane Gilbart, Journal de bord-scène
« Au gré des mots égrenés et des silences, les personnalités se révèlent en tentant de sortir de l’ennui qui les enveloppe, une image du monde se dessine, les humeurs se développent, les renoncements affleurent. » Didier Béclard, Demandez le programme
« Si vous aimez entrer dans une échappée belle, où vous êtes co-scénariste de ce qui se passe sur scène, où vous devez refaire le tricot sans cesse détricoté, où le réel apparent cache d’étranges planètes. Enfin si vous admettez que le « personnage » principal est un décor hyper actif et inventif, ce spectacle vous fascinera. » Christian Jade, Auxipress