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Ukraine Fire

Dakh Daughters

Mercredi 1er février > 20h
PUNK / STOP WAR / FREAK CABARET

En 2016, nous découvrions au 140 les punkettes-clowns ukrainiennes au 140 avec leur flamboyant Freak Cabaret.
Deux semaines après le 24 février 2022, jour d’invasion russe en Ukraine, les Dakh Daughters et leur metteur en scène et Vlad Troitskyi décident de rejoindre la France, là où quelques amis peuvent les accueillir en compagnie de leurs enfants et de leurs mamans. Pères, parents plus éloignés restent, eux, en Ukraine.
Du Freak Cabaret, concentré festif, ardent et féroce de femmes qui revendiquaient leur puissance et leur liberté, elles y puisent aujourd’hui une force de résistance, même si la belle énergie du départ s’est déplacée, brisée par la guerre.

Mais leur nécessité de dire le monde est toujours vivante et répond désormais à l’urgence de témoigner de la réalité par l’art.

 Aux fronts de guerre il faut opposer le front de l’art.
Elles adapteront ce spectacle aux réalités politiques, pratiquement un an après l’invasion russe.

Femme flamboyante

Samedi 21 janvier > 20h
LITTERATURE / CARTE BLANCHE / DJETTE

Performance littéraire immersive

Nos silences ne nous protègeront pas!

Audre Lorde

À partir de textes d’auteur·rices d’ici et d’ailleurs, Rokia Bamba, artiste belgo-malienne et ivoirienne, DJ et activiste, convoque comédien·nes et musicien·nes sur le plateau du 140 qui lui donne carte blanche. Son envie est de nous amener à repenser le mot “Femme” à travers la création et la pensée artistiques. Il sera question de résistances et de solidarités. Cette performance inédite sera construite comme un dialogue entre le son et les mots qui se répondent.

La thématique centrale sera la femme flamboyante dans tout ce qui peut la définir, au présent, au passé et dans le futur. Le rendez-vous sera centré et porté par des questionnements féministes, afro-féministes, LGBT/Queer, écologiques, décoloniaux et post-coloniaux… Les véritables enjeux seraient d’offrir une existence d’alternatives spatiales, d’initier un renouveau humain… rendre visible nos savoir-faire et nos savoir-être.

L’ensemble sera un rendez-vous performatif en immersion totale.

Née dans cette culture dite de l’oralité, Rokia Bamba œuvre à la sauvegarde de cette tradition, source importante pour reconstituer, raconter, les identités culturelles. Ainsi, une exposition sonore sera présentée dans le foyer du théâtre entre janvier et juin.

Un projet de Rokia Bamba et du 140


Ce spectacle est accessible aux personnes malentendes.

Résistances poétiques

Cyril Dion et Sébastien Hoog

jeudi 17 novembre > 20h
ECO-POESIE

À travers des poèmes et quelques textes en prose issus de ses différents ouvrages, Cyril Dion, écrivain, réalisateur, figure du mouvement écologiste et co-réalisateur du film « Demain » nous offre une expérience poétique portée par la musique de Sébastien Hoog, guitariste, compositeur et interprète.

« Face à la perspective d’un effondrement écologique, plongé dans le bouillonnement numérique, happé par le tourbillon des informations, confronté à la violence, aux inégalités, nous avons besoin de la poésie, de la beauté, de la musique. »

Cyril Dion

RadiOh Europa

Gemma Paintin & James Stenhouse / Cie Action Hero

dimanche 2 octobre > 15h
RADIO / LOVE SONGS / PARTICIPATIF

Ode à l’amour par des bruxellois

Après 33 pays visités et plus de 1000 chansons d’amour récoltées, la compagnie Action Hero aura baladé son camping-car à Bruxelles durant cinq jours.
Le 1er octobre à La Tour à Plomb et le 2 octobre au 140, quatre heures durant la compagnie animera une émission de radio live où nous pourrons découvrir le volet Bruxelles de ce tour d’Europe.

Entre l’heure de début à la Tour à Plomb et l’heure de fin au 140, soit durant 24h, il sera également possible d’écouter l’intégralité de leur sonothèque sur Facebook.

Sur la scène du 140, nous vous invitons à rejoindre notre « espace d’écoute profonde ».

Dans le cadre de Nuit Blanche

Trio (for the beauty of it)

Monika Gintersdorfer - Carlos Martinez - Alex Mugler – Ordinateur - Timor Litzenberger

mardi 8 novembre > 20h30
COUPE-DECALE / VOGUING / DANSES URBAINES MEXICAINES / DANSE CONTESTATAIRE
Trois danseurs·x contemporains·x, Ordinateur, star du coupé-décalé ivoirien, Alex Mugler, vedette new-yorkaise du voguing et Carlos Gabriel Martinez, spécialiste des danses urbaines mexicaines, partagent la scène du 140.

Trio (for the beauty of it), c’est la rencontre de trois artistes.x réunis.x par la metteuse en scène berlinoise Monika Gintersdorfer. Figures incontestées des communautés dont ils.x sont issus.x et danseurs.x exceptionnels.x, Ordinateur, star du coupé-décalé, Alex Mugler, vedette du voguing et Carlos Gabriel Martinez, spécialiste des danses urbaines mexicaines, partagent sur scène leurs arts au-delà de leurs continents et cultures d’origine. Chaque interprète maîtrise l’histoire et les codes de sa danse tout en participant à son expansion transnationale et son évolution, fruit d’influences nouvelles. Alors que ces styles pourraient s’opposer, se confronter, ici ils s’échangent et s’hybrident avec talent. Les limites entre les continents, les disciplines artistiques et les genres s’effacent pour se mélanger.

Pour autant, nul idéalisme : ce qui rapproche est aussi ce qui sépare, et le dialogue entre des cultures aux contextes fort différents n’a rien de spontané. Ce spectacle prône les différences et spécificités des trois styles mais aussi leurs points communs. Véritables outils d’expression, de communication et d’affirmation identitaire, ces danses sont toutes issues de mouvements contestataires.

La rencontre de Trio entend résister à toutes les tentations d’isolationnisme, en lui opposant l’inventivité́ et le partage. Tel un explorateur, le spectateur voyage entre ces différents mondes qui se découvrent et s’apprivoisent, s’unissant au fil du spectacle. Une performance à l’énergie généreuse et communicative portée par la mixité des musiques et des danses.

Lié au spectacle :

Workshop de danse « Coupé-décalé » avec Ordinateur.

Samedi 22 octobre 14h-16h – Tous niveaux – Gratuit – Au 140

Autophagies

Eva Doumbia / Cie la part du pauvre

Vendredi 14 octobre > 19h
DECOLONISATION / PRISE DE CONSCIENCE

Une performance cuisinée et politique

Eva Doumbia nous invite à réfléchir à ce qui se trouve dans nos assiettes. Elle mène cette réflexion sous le prisme de la décolonisation et des dominations.

Vidéo, théâtre, musique seront au rendez-vous avant de déguster ensemble, un mafé.

« Dans les années 1980, mon père, Amadou Doumbia, a ouvert le premier restaurant africain du Havre, où il vivait. Il proposait du mafé. Nous en mangions rarement dans la maison qui était tenue par ma mère, une institutrice normande. Chez nous, les repas africains étaient servis lors de visites d’amis ivoiriens. Je me souviens encore de plats posés au centre où tout le monde plongeait ses mains. Sauf nous, enfants français qui mangions avec des cuillères. J’ai longtemps pensé que ce plat à base de poulet et de pâte d’arachide était un plat traditionnel d’Afrique de l’Ouest. Mais en fait pas du tout. Ce plat national malien n’est consommé que depuis le XVIIIème siècle, probablement arrivé avec les habitudes culinaires des colons européens. Je me suis alors demandé d’où provenait la plupart des aliments que nous consommions aujourd’hui en Afrique : banane, riz, chocolat, ananas, mangue… J’ai réalisé qu’aucun d’entre eux ne poussait sous le Sahara. Ce ne sont pas des cultures endogènes. »

Eva doumbia, metteuse en scène

BOMBES MUSICALES

jeudi 13 avril > 18h
APERO CONCERT

Le jeudi 13 avril nous nous retrouvons dans le 140 pour une formule inédite de concerts complètement barrés !


Au programme :
18h00 : ouverture des portes
19h00 : Crolles
21h00 : BICKY LOVE
22h00 : Olive et Pomme
23h30 : fermeture des portes

A manger :
– Food Truck : EL CAMION ❤

A boire :
– Cocktails
– Bières délicieuses de brasseries bruxelloises

Entrée libre – Gratuit

Brussels, City of Stories 2023

Véritable mosaïque multiculturelle, Bruxelles abrite une riche diversité de personnes et avec elles, de vies, d’expériences et d’histoires. Qu’elles soient tristes ou joyeuses, belles ou tragiques, vraies ou imaginaires, les histoires se façonnent par les rencontres et les expériences quotidiennes. Brussels City of Stories croit en le pouvoir des histoires, à leur capacité de connecter entre eux les lieux et les gens quels que soient les milieux, âges, langues et cultures.

Initié par MuntPunt, Passa Porta, La foire du Livre et Le 140, Brussels City of Stories est né d’une envie commune de ré-enchanter l’espace public de manière poétique et sociale et d’y

encourager le vivre ensemble. Estampillé City of Stories depuis déjà deux éditions, le projet se veut inclusif, multilingue et accessible aux publics francophone, néerlandophone et international. Ajustant les thématiques au fil des années, Brussels City of Stories vise à rassembler et partager des valeurs et des oeuvres de citoyen·ne·s et d’associations actives dans le milieu socioculturel afin de démocratiser la culture et valoriser la richesse culturelle de Bruxelles. Dans le cadre de l’édition 2022, Le140 a organisé des ateliers d’écriture avec l’écrivaine Isabelle Wéry en partenariat avec le CPAS de Schaerbeek. D’autres associations telles que La Maison des Femmes de Schaerbeek, la Bibliothèque Sésame, La Piola Libri et l’asbl Lire et écrire ont participé à la récolte d’histoires.

S.A.M.E Festival 2022

19 mars
SEXISME / RACISME / HOMOPHOBIE / VALIDISME

Pendant le mois de mars, Schaerbeek va vivre au rythme de la deuxième édition du S.A.M.E. Festival! Ces deux Semaines d’Actions et de Mobilisations pour l’Egalité (S.A.M.E.) visent à établir un rendez-vous annuel sur le territoire schaerbeekois. Celui-ci mettra en avant les actions de terrain luttant contre les discriminations autour de quatre grands axes : celles basées sur le genre, le racisme et la xénophobie, l’homophobie et la transphobie, ainsi que sur un handicap.  


Réservation obligatoire via , merci de vous présenter au moins 30 minutes avant le début de la rencontre.

La Nuit des Écrivains 2022

jeudi 10 novembre > 21h
LITTÉRATURE FRANCOPHONE / EN DIRECT SUR LA PREMIERE / EMISSION EN PUBLIC / LITTERATURE POUR TOUS / LE 140 EST LITTERATURE

La 6e Nuit des Écrivains : les inscriptions sont ouvertes !

Se laisser guider – ou égarer – dans la nuit par les voix de six écrivain·e·s ?

C’est à cette expérience singulière que vous convient à nouveau Myriam Leroy et Pascal Claude lors de la 6e édition de La Nuit des Écrivains, le jeudi 10 novembre 2022 dès 21h. Les inscriptions sont ouvertes !Pendant quatre heures, six écrivain·e·s invité·e·s échangent et s’interpellent en public au 140 à Bruxelles et en direct sur La Première, avec la précieuse collaboration de Passa Porta :

L’épatante Clara Ysé, jeune romancière, mais aussi chanteuse. Son premier livre, Mise à feu, est paru l’an dernier chez Grasset. Un roman d’initiation et d’aventure, magique et cruel. Deux ans plus tôt, elle a sorti son premier disque, Le Monde s’est dédoublé, qui a été nominé par l’Académie Charles-Cros.

David Van Reybrouck, archéologue et philosophe de formation, historien de la culture à la KUL, se lance dans une carrière d’écrivain en 2007 avec son premier roman, Slagschaduw. Il est notamment récompensé par le Prix Médicis en 2010 pour Congo. Une histoire. En 2013, il propose une démocratie par tirage au sort dans Contre les élections. En cette rentrée, il publie Revolusi (Actes Sud), une étude historique consacrée à l’Indonésie.

L’écrivaine et journaliste Laure Adler qui clame : « je suis vieille et je vous emmerde ! ». Son dernier livre, La voyageuse de nuit (Grasset), est une enquête sur la vieillesse. Profondément engagée pour la cause des femmes, elle a consacré des ouvrages à plusieurs femmes brillantes et puissantes, dont Marguerite Duras, Hannah Arendt et Simone Veil.

Diplômée en journalisme et communication de l’ULB, la montoise Ariane Le Fort se démarque en 2003 avec la parution de Beau-fils, qui reçoit le Prix Victor-Rossel. Le sentiment amoureux fait vibrer le cœur de ses différents romans. Son dernier ouvrage, Quand les gens dorment, est sorti en mars 2022 (OnLit).

Patrick Chamoiseau qui estime que la littérature est une « énigme indépassable ». Il a reçu le Goncourt en 1992 pour son roman Texaco (Gallimard), où il dépeint la vie de Martiniquais sur trois générations. Théoricien de la créolité, il a participé à la création du Manifeste de la créolité. C’est une voix qui compte en francophonie et à l’échelle mondiale

.Et Emmanuelle Bayamack-Tam pour qui le roman est un genre transgenre ! Elle a obtenu le Prix du Livre Inter en 2019 pour Arcadie, un roman dans lequel souffle un vent libertaire et libertin.. Elle vient de publier La Treizième heure (P.O.L.). Elle écrit également sous le pseudonyme de Rebecca Lighieri, dont le roman Il est des Hommes qui se perdront toujours.«

Ces auteur·ice·s nous aident à mettre des mots sur les grands sujets qui font battre le cœur de notre époque et de nos vies.

La Nuit des écrivains, le jeudi 10 novembre de 21h à 1h du matin, en direct sur La Première et au 140 à Bruxelles, avec Passa Porta.

L’accès est gratuit.

Trésors Vivants 2

vendredi 28 avril > 20h
LE MONDE EST UN VILLAGE / RADIO SUR SCÈNE / CONCERT POUR TOU.TE.S / VOUS EN RADIO

Au programme:

Après une mémorable première soirée en septembre 2022, Le Monde est un Village propose la seconde édition de Trésors Vivants. Ce concert pas comme les autres mettra à l’honneur des collaborations inédites entre des artistes confirmés et de jeunes talents prometteurs qui vivent et s’expriment en Belgique. Rejoignez-nous le vendredi 28 avril au Théâtre Le 140 à Bruxelles dès 20h !

« Forte de son succès et de son intérêt lors de la première édition de Trésors Vivants en septembre dernier, l’émission Le Monde est un Village propose un nouveau développement musical et original en cette fin avril. Trésors Vivants, c’est la rencontre entre des Musiciens porteurs de Tradition, Culture et Patrimoine et des Artistes de la nouvelle génération. Nous éclairerons le riche parcours, l’intense talent des uns et la gourmandise, la curiosité, la disponibilité artistique des autres. Cette soirée-concert unique et insolite sera une promesse de rencontres, de connivences, d’amitié et de passion. Un double coup de projecteur sur des individus ou des collectifs qui gagnent à être revus et de nouvelles pépites qui méritent d’être exposées. Bienvenue ! »

Didier Mélon

Résidence artistique chez l’habitant

Durée de la résidence : 5 jours, du lundi au vendredi en journée.
Accessible à tou.te.s (principalement schaerbeekois.e.s) / Gratuit

At home / Création en cours / Accueil / Résidence de création et d’expérimentation

Citoyen.ne.s, amateur.rice.s ou passionné.e.s de culture et de création, devenez hôte !

Dans votre maison, un espace inédit (une salle de jeux, une cage d’escalier, un grenier aménagé, une bibliothèque, une cabane, une serre ou une maison arrière, etc. ) attend un.e artiste prêt à s’en inspirer pour créer. Nous vous proposons de l’accueillir chez vous pendant cinq jours. L’occasion de faire des rencontres et de rendre service à un.e chorégraphe désireux.se de travailler dans un lieu de vie, plus inspirant que le studio ou le théâtre.

La résidence artistique chez l’habitant.e réfléchit aux conditions de l’émergence des idées artistiques en favorisant le vivant et la rencontre à la source de toute recherche scénique. »  Sabina, créatrice du projet

L’objectif de ce projet est de créer des liens, du dialogue et de l’entraide. En accueillant l’artiste, vous deviendrez acteur.rice du projet en cours de création chez vous. L’aménagement de votre espace de vie, un objet, une conversation, une odeur,… seront susceptibles de nourrir l’imagination de votre invité.e.

Sortie de résidence

Afin de partager l’expérience avec vos proches et d’alimenter le processus de création, l’artiste présentera une étape de son travail à vos ami.e.s, voisin.e.s et famille à la fin de son séjour chez vous.

Envie de tenter cette expérience ?

Pas besoin de beaucoup d’espace ni de matériel technique pour accueillir un.e artiste. Votre espace doit être accessible pendant 5 jours, du lundi au vendredi, en journée.

Intéressé.e ? Contactez Sabina

 >>> Ouvert à tou.te.s. L’accueil n’est pas rémunéré. Avant la résidence, nous vous transmettons une présentation de l’artiste/la compagnie ainsi que du projet en cours de création que vous accueillerez.

MicroDanse #5

dimanche 29 janvier > 17h
SPECTACLES DÉCOUVERTES / DANSE CONTEMPORAINE / CARTES BLANCHES DANSÉES

Depuis cinq ans, nous vous faisons découvrir trois instantanés dansés. Cette année, Le 140 et Grand Studio s’associent !

Artistes 2022 :

  • Solal Mariotte
  • Benoît Nieto Duran
  • Maxime Cozic

Le principe reste identique, la pièce ne peut excéder vingt minutes, les accessoires et décors ne sont permis que s’ils entrent dans une valise et le spectacle ne peut faire recours à plus de trois intervenants. 


Quelques mots sur les performeur.euse.s

Benoît Nieto Duran 

Danseur / Performer / Chorégraphe

Né à Liège, Belgique en 1990 et est actuellement établi à Liège.

Intègre en 2006 le Groupe « OPB » avec lequel il représente la Belgique à travers le monde pour des compétitions ( Battle ).

Après avoir remporté de nombreux titres en groupe et en solo, tel que l’Award du « Meilleur Breakdancer de l’année 2011 » , il décide de se tourner vers la création pour plus de liberté en terme de mouvements.


Benoît a travaillé avec de nombreux artistes et compagnies professionnelles à savoir ; 

Cie Okus Lab, Opera Royal de Wallonie, Luc Petit création, Franco Dragon, Cie Victor B, HipOrgue, Didier Bouillon et actuellement pour Koen Depreter dans « Tender Men » : pièce contemporaine pour quatre interprètes internationaux ainsi que pour Julien Carlier « Dress Code » pièce pour six danseurs en Bboying. 


Formé en break Dance dés son plus jeune âge, il s’intéresse très vite à la danse contemporaine qui l’amène à développer un langage personnel et atypique, nourri par sa connaissance des différents techniques de danse.
Il a notamment développé une bonne mémoire chorégraphique et une grande faculté d’improvisation.


Il aime jongler avec les énergies et les dynamiques et à une affinité particulière pour la précision du mouvement et la musicalité.

La pièce / Protéiforme

Est-ce le bon choix ? Ce mouvement est il le bon ?
Qu’est ce qui est beau ? Qu’est ce qui est laid ? Et si la laideur n’était pas l’envers de la beauté, mais une catégorie de la beauté ? 

Est-ce que le beau est une finalité dans l’Art ? 


Protéiforme à pour ambition de faire remarquer que l’expression de la laideur est d’avantage liée à l’individualité, tandis que la beauté serait par essence même la quête d’un idéal… Presque Inhumain. 


J’ai l’intention de m’intéresser à la laideur sous différents aspects pour mieux comprendre et vivre une expérience esthétique dansée.

Je compte déconstruire la gestuelle du break-dance extrêmement codifiée. Le mouvement brut comme point de départ pour créer un langage chorégraphique unique.
La quête d’un idéal.

Benoît Nieto Duran 

Solal Mariotte

Solal Mariotte (né en France en 2001) découvre la danse par le biais du Hip-Hop.

Il étudie au Conservatoire d’Annecy puis poursuit sa formation à P.A.R.T.S, il en sort diplômé en juin 2022. 

Il danse dans la pièce « Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones » de Jan Martens avant de rejoindre en 2023 la compagnie Rosas de Anne Teresa De Keersmaeker.

Solal est un jeune chorégraphe. Le jeu, l’improvisation, l’échange pluridisciplinaire et une expression plurielle de soi sont des dimensions qu’il souhaite continuer à explorer aujourd’hui. Il aimerait s’ouvrir à un autre rapport au temps, à un imaginaire plus large, à la poésie.


Maxime Cozic

» Emprise, c’est le thème choisi par Maxime Cozic pour son premier solo. Datant de 2020, la création joue sur un rapport au corps contenu, exigu, empêtré dans des danses au sol empêchant le corps de se déployer. Un travail de maîtrise colossal, marqué par la souplesse du chorégraphe. Emprise ou la danse d’un corps en surtension.

Quand Maxime Cozic arrive sur scène, dans un univers gris, noir et bleu foncé, on se demande à quoi s’attendre. L’artiste semble bloqué dans un espace lumineux en carré. La lumière ne lui fait pas le cadeau de l’éclairer. Statique, il est dans l’ombre. Pour être mieux vu, il doit relever la tête. Et puis, ça commence. À partir de là, le danseur expose la couleur : la chorégraphie sera celle d’une lutte. Sa gestuelle si saccadée peut tendre à dessiner les démons qui composent l’Emprise. On est impressionné par l’extrême souplesse de Maxime Cozic, qu’il met au service de mouvements raides et secs.

Emprise est une danse en tension, en torsion, où poignets et coudes se tordent. Le spectacle est présenté comme une exploration « des gestes qui échappent d’abord au contrôle, qui pourraient trahir par exemple un complexe, et qu’il s’agit tout autant de contenir, de ramener dans la maîtrise d’une modulation des tensions » (dossier de presse). En effet, il est clair que le corps n’a pas d’échappatoire, qu’il est surcontrôlé dans un espace où rien ne doit dépasser. L’espace en carré qui ouvrait le spectacle annonce l’idée de limites. Le danseur est en maîtrise permanente de ses gestes, dont il refoule les libertés. Il y a une impression constante de délimitation. Ainsi, même si la chorégraphie se déploie au cours du spectacle sur toute la scène, ce carré central marque souvent un point d’ancrage vers lequel le danseur revient.

Seul en scène, Maxime Cozic prend toute notre attention et nous entraîne dans ce qu’il raconte.Un univers hip hop qui fonctionneParfois, le danseur ressemble à un objet articulé, comme un robot dans une boîte. Dans Emprise, Maxime Cozy explore les gestes d’un corps à l’aspect mécanique voire électronique grâce à certaines tonalités digitales.

La chorégraphie fonctionne avec l’univers musical hip hop et moderne créé par Jimmy Febvay. Cet accompagnement apporte un rythme soutenu à un spectacle sans mouvements lents.

Du hip hop, l’artiste reprend de nombreux mouvements au sol, qui semblent davantage canaliser le corps dans l’espace. Parallèlement à cette musique, le souffle du chorégraphe est perceptible et accentue un sentiment de dureté imposée. La fatigue de la lutte corporelle comme de la fatigue émotionnelle. «

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