Le Songe d’une Nuit d’été
William Shakespeare
Cie Point Zéro / Théâtre de Poche
- 5.02 > 19h00
- 6.02 > 20h00
Une épopée amoureuse et poétique dans les forêts shakespeariennes, là où se révèlent les passions, se dévoilent les secrets, se poursuivent les amant·e·s dans un chassé-croisé avec des elfes et des fées d’un genre tout à fait spécial.
Voyant leurs idylles contrariées par la cour d’Athènes, quatre jeunes amant·es prennent la fuite dans les bois, emporté·es par la fougue amoureuse. À la nuit tombée, la forêt devient un labyrinthe vivant, théâtre d’hallucinations délirantes et de fantaisies absurdes. Les repères s’effacent, les identités et les genres se brouillent.
Rassemblant une quinzaine de marionnettes à taille humaine, la compagnie Point Zéro et le Théâtre de Poche montent un Songe où résonnent hurlements, rires, humour potache et crises de nerfs.
Tarifs
6€ / 10€ / 15€ / 20€ - PASS 4 / PASS 6 / PASS marionnetteadaptation et mise en scène: Jean-Michel d’Hoop / assistanat à la mise en scène: Lucile Vignolles / avec Ahmed Ayed, Soazig de Staercke, Emmanuël Hennebert, Marouan Iddoub, Amber Kemp, Nicolas Laine, Héloïse Meire et Laurette Turquin (en alternance), Simon Wauters / musique: Boris Gronemberger / Marionnettes et masques Loïc Nebreda, assisté par Isis Hauben, Maël Christyn, Ségolène Denis / Stagiaire marionnettes Garance Bancel / scénographie: Olivier Wiame assisté par Olivia Sprumont / Costumes Camille Collin / confection costumes: Cinzia Derom / stagiaire costumes: Evy Demotte / lumières: Xavier Lauwers / chorégraphie: Jérôme Louis / construction décor: Vincent Rutten / régie générale: Marc Defrise et/ou Pier Gallen et/ou Gregoire Tempels / direction de production Nathalie Kamoun
Une création de Point Zéro en coproduction avec le Théâtre de Poche, l’Atelier Théâtre Jean Vilar, la Maison de la Culture de Tournai avec le soutien du Centre des Arts Scéniques, de WBI et de la COCOF.
Spectacle nommé au Prix Maeterlinck de la Critique 2022 dans la catégorie « Meilleure Création artistique et technique »
« Cette nuit de chassé-croisé amoureux, le metteur en scne la fait résolument glisser vers le monde de la nuit où fées et farfadets prennent l’allure de floamboyantes dra-queens. Titania a des airs de Madonna, Obéron se la jour Prince et Puk à l’air tout droit sorti de la Gay Pride, le tout sur une musique électro qui transforme la forêt en rêve-party, où tous les fantasmes sont permis. » Catherine Makereel, Le Soir
« Peu importe qu’on suive ou perde le fil des amours contrariéses des échangistes Lysandre, Hermina, Démétrius et Héléna à la cour d’Athènes. La nuit, c’est bien connu, tous les songes sont flous. » Laurence Bertels, La Libre
« Ce songe d’une nuit d’été est une pépite psychédélique qui nous entraine dans un tourbillon d’étonnement et de ravissement presque infantile. On est impressionné, captivé, hilare devant l’audace, la pertinence de ce mélange des genres. On est surpris que tous ces éléments fonctionnent avec une harmonie qui nous touche par sa poésie. Tout se mélange pour évidemment mettre en avant l’infini des possibles, des combinaisons de genre, de sexe, d’amour. Agrémenté par l’élégance shakespearienne qui nous soumet dans un mot de fin cette ravissante invitation : « Si nous, les ombres que nous sommes, vous avons un peu outragé. Dites-vous pour tout arranger que vous venez de faire un somme avec des rêves partagés. » Sarah Cernero