Méduse.s
Collectif La Gang / Compagnie What’s Up
- 14.01 > 10h00* (séance scolaire)
- 15.01 > 13h30* + 19h00
- 16.01 > 13h30* + 20h00
La version la plus connue du mythe est celle de la mise à mort du monstre-femme Méduse par Persée, le héros. Mais peu de récits s’attardent sur ce qui est arrivé à Méduse avant d’être décapitée.
Cette histoire, c’est pourtant celle d’une femme qui a été transformée en monstre après avoir été violée. Dans un laboratoire, trois comédiennes dissèquent ce mythe fondateur et donnent la parole à Méduse. De l’enfance à l’âge adulte, elle relate le chemin parcouru, avant et après le traumatisme. Pour la première fois, elle a voix au chapitre de son histoire, jusqu’ici écrite et racontée par les hommes.
Déployant un univers sonore et plastique puissant, La Gang réécrit un mythe qui résonne au plus profond de notre société patriarcale, pour l’inscrire dans un matrimoine à reconstruire.
En présentation avec
Tarifs
6€ / 10€ / 15€ / 20€ - PASS 5 / PASS 6écriture, conception, jeu: Sophie Delacollette, Alice Martinache (jeu en alternance avec Réhab Mehal), Héloïse Meire (jeu en alternance avec Catherine Rans) / création sonore et musicale: Loïc Le Foll / regard extérieur à la mise en scène et regard dramaturgique: Isabelle Jonniaux / regard dramaturgique et assistanat: Agathe Yamina Meziani / travail du corps: Thierry duirat / coach vocal: Célia tranchand / création vidéo: Bénédicte Alloing /scénographie: Irma Morin / costumes: Irma Morin et Amarande Angely / création lumière: Laurence Halloy / régie générale, lumière et vidéo: Léopold De Neve
coproductions: Compagnie WUP, le théâtre de Liège, le théâtre Les Tanneurs, DC&J Création, la compagnie Point Zéro et la compagnie La Variation des Constances / soutiens: LookIN’ Out, Théâtre des Doms (Avignon), Théâtre du Papyrus, EQUAL Brussels, COCOF/Fonds d’acteurs et Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge
» Prenant chacune le rôle de Méduse, les trois comédiennes usent de la technologie pour pointer le fossé entre ce qui est vécu et ce qui en est retenu. Réparatrice et rassurante, la pièce est une passerelle entre des mondes et des temporalités que tout oppose, mais dans lesquels les mêmes schémas se répètent inlassablement. » Louise Chevillard, La Terrasse
« Les comédiennes détournent sans cesse des parties de leur corps pour illustrer cette réappropriation physique du récit. Du papier kraft mouillé pour suggérer des écailles aux pétales de roses tranchées pour signifier la fin de l’innocence, Méduse.s s’empare aussi du théâtre ‘objet dans un récit qui galope, de façon très ludique. » Catherine Makereel, Le Soir
« Une mise en scène visuelle et plastique qui enchante par ses trouvailles sonores, filmiques et chorégraphiques, entre la fable et le documentaire. » Alienor Debrocq, L’Echo
« On se laisse emporter alors dans un balancement habillement manié entre passé et présent, mythe et réalité, extravagance et sobriété, drame et humour, rage et tristesse mais aussi au final une forme de joie et d’apaisement. » Louve Le Coadou et Emmanuelle Saulnier-Cassia, Un Fauteuil Pour l’Orchestre