The Great He-Goat
Cie Mossoux-Bonté
- 18.03 > 20h00
Dix gardien·nes de musée, enfermé·es la nuit dans les salles, se font phagocyter par les tableaux de Goya qu’iels côtoient tout le jour.
Une horde d’hommes et de femmes, dans la lignée de celles et ceux que Goya peignait au cœur de l’Espagne en guerre, traverse les désastres de l’Histoire. Affublé·es de doubles marionnettiques qui les démultiplient et les transfigurent, iels voient leurs repères s’effriter, leur lien avec le réel prendre des formes saugrenues.
Au rythme des fandangos et des berceuses anciennes, les dix interprètes entonnent des chants perdus et maquillent leur désarroi de dérision pour ne pas sombrer dans la débâcle générale.
Un spectacle hybride où l’irréel est roi et où l’étrange fait loi.
Tarifs
15€ / 17€ / 19€ - Hors PassConception et chorégraphie Nicole Mossoux / mise en scène: Nicole Mossoux, en collaboration avec Patrick Bonté / interprétation et collaboration artistique: Juan Benítez, Dounia Depoorter, Thomas Dupal, Yvain Juillard ou Sébastien Chollet, Frauke Mariën, Fernando Martin, Isabelle Lamouline, Shantala Pèpe, Candy Saulnier, Fatou Traore, Eva Ponties-Domeneghetty en alternance avec Marie-Lou Adam / figures, costumes et scénographie: Natacha Belova / création vocale Jean Fürst / création sonore: Thomas Turine / lumière: Patrick Bonté / maquillages et perruques: Rebecca Flores-Martinez
réalisation des costumes: Patty Eggerickx, avec l’aide de Lydie Fourneau, et de Myriam Simenon, Agnès Brouhon et Christelle Vanbergen de l’atelier costumes du Théâtre de Liège / réalisation des masques: Loïc Nebreda et Audrey Robin / réalisation des prothèses: Laurent Couline / réalisation du décor: Mikha Wajnrych / formation flamenco Coral Vados / régie son Fred Miclet / régie lumière Jean-Jacques Deneumoustier ou Julien Placentino / régie plateau Baptiste Leclère ou Céline Pagniez / assistanat: Rita Belova, Sébastien Chollet et Anaïs Grandamy
Remerciements Anna Moreno i Lasalle, Alicia Tajuelo Martin, Lou Emanueli et Cécile Maniquet
« Ce fameux « sublime terrible ». Francisco de Goya peint Le Grand Bouc – ou Le Sabbat des sorcières pour d’autres – pour sa demeure la Quinta del Sordo, tableau logé parmi une série de « Peintures noires » qu’il imagine entre 1819 et 1823. Deux siècles plus tard, la chorégraphe Nicole Mossoux et le dramaturge et metteur en scène Patrick Bonté, s’emparent de cet imaginaire torturé et halluciné pour servir au buffet des festins théâtraux The Great He-Goat. » Godefroy Gordet, Lëtzebuerger Land / mars 2021
« Danse des mirages et des mystères. On y retrouve la marionnette, le masque, le double, récurrents dans l’art de la Cie Mossoux-Bonté. Lévitations, dédoublements, démembrements et illusions bâtissent et peuplent les tableaux en série dans une suite organique et orgiaque, un rituel cauchemardesque et fascinant. Un cérémonial empruntant autant à l’imagerie sacrée qu’aux codes du cabaret, et dont le caractère puissamment visuel ne délaisse jamais les autres sens. » Marie Baudet, La Libre / mars 2019
« Il y a, dans The Great He-Goat, tout un travail sur les états anormaux du corps, et tout ce qui peut les rendre étranges est sollicité. Ils peuvent léviter. Ils peuvent être cachés par des masques inquiétants et des costumes. Ils peuvent, surtout, être déformés, multipliés, confondus, à l’aide de prothèses de membres, ou de marionnettes-troncs hyperréalistes qui viennent se greffer sur une hanche ou sur un dos. » Mathieu Dochterman, TouteLaCulture.com / mars 2019
« Un hommage magistral de Nicole Mossoux à Goya, le déchiré, l’illustrateur de nos conflits intérieurs et des ravages absurdes de l’esprit guerrier, semeur d’inquiétudes destructrices. » Christian Jade, RTBF.be / novembre 2019



